Le commencement
Introduction





La graine qui germe et qui fait l'histoire
Pour la petite histoire, mes débuts en parapente ont germé le jour où j'ai vu un parapentiste dans les airs de Levens (06) qui avait certainement décollé du Mont Ferion qui culmine à 1412m (à l'époque c'était autorisé d'y décoller). J'étais un jeune homme loin de me douter qu'un jour, j'essaierai de me prendre pour un homme volant mais déjà je m'étais dit: waouhhhhhhh c'est trop ça !!!!!!!!
Les années passèrent pendant lesquelles, je m'éclatais dans d'autres domaines bien plus terre à terre comme le football , la moto trial puis la moto routière, le karaté , le tennis, le jogging, le vélo, la randonnée en moyenne et haute montagne, le culturisme.... tout cela fût fait avec une volonté d'éducation du corps et de l'esprit, d'épanouissement et de réalisation de soi.....
Puis, revient dans la discussion d'un soir ou d'un jour sinon plus, le vieux rêve de l'homme qu'est voler. Le parapente revient donc à grand pas dans mon esprit et je me dis que voler avec un parapente doit être super sympa. Qu'en terme de vol, le plané obtenu avec un parapente est bien plus intéressant que de se mettre en l'air avec un parachute (bien que depuis, le parachute se guide bien mieux qu'auparavant). Mais, comme souvent, les paroles s'envolent et le pas pour concrétiser ce qui a été dit ne se fait pas.
Les habitudes sont déjà bien occupantes pour ceux qui, comme moi, ne restent que de trop sur une chaise ou un canapé. Quand la bougeotte te prend, l'esprit suit .......... C'est la raison pour laquelle je me dis parfois est-ce mon cerveau qui fait bouger mon corps ou mon corps qui stimule mon cerveau ?
Bref, voilà qu'un jour je me retrouve en Corse, sur les hauteurs de Ghisonaccia et plus précisément à Maison Pierragi pour quelques jours de vacances. Le propriétaire qui nous loue le studio habite juste au-dessus. C'est l'ami d'enfance d'une collègue de travail (Corse également). C'est elle qui m'a donné les coordonnées pour que nous puissions lui louer son appart.
Le hasard fait bien les choses parfois !!!! Ce Corse (Laurent) ne sait pas ce qu'est de rester sans rien faire, surtout dans le domaine du ludique et sportif. Il touche à tout et même au parapente. Tiens donc .... !!!!
Alors que nous prenions notre petit déjeuner bien tard (soirée tardive oblige en vacances), nous entendîmes un bruit de moteur venant du ciel. Notre curiosité nous amena à constater que c'était un parapentiste qui volait avec une grosse hélice sur son dos. Même les gens du village scrutaient le ciel pour regarder cet enfant du pays faire des prouesses. Aussitôt qu'il revint à sa maison, je ne laissais pas passer l'occasion de l'accoster pour discuter de ce que je venais de voir et lui dire ma surprise de voir voler un parapente... Que j'étais intrigué par le principe du moteur qui pouvait faire décoller un parapentiste sans qu'il y ait un certain dénivelé. Que de voir un parapente en l'air me donne envie de ....! Il me raconta un peu son histoire de parapentiste et me dit qu'il faisait voler aussi sa femme avec lui de temps en temps. Là, la notion de biplace fait son introduction dans ma tête. L'envie de voler me fit oublier ma timidité parfois handicapante, pour m'aventurer à demander à Laurent s'il voulait bien me faire voler avec lui en biplace. Il ne fit pas cela, mais il me donna les coordonnées d'un jeune moniteur Corse afin que je convienne d'un rendez-vous pour voler à Cervione. Laurent m'expliqua ne pas vouloir ôter du taf à ceux qui en vivent. Cette explication m'a permis de penser que c'était une manière à lui de vouloir se faire excuser pour n'avoir pas répondu favorablement à ma demande. Le numéro de portable en poche, le lendemain j'ai pris rendez-vous avec ce jeune moniteur pour ce baptême de l'air en parapente.
Le jour J, je découvris un jeune bien sympathique qui nous monta, avec son 4x4 un peu fatigué, au décollage de Cervione (on y traverse le village pour y accéder). Rien que le parcours était un périple. Il y avait une vache et un veau au déco. La première tentative de décollage fut un échec mais la deuxième fut la bonne waouhhhhhh !!!!!!! Il y a avait un mélange de stress et de bonheur. Je surprenais le pilote de mes rires intermittents et me dit, sur un ton satisfait, "ah ben toi au moins tu t'éclates". Il m'autorisa à prendre les commandes pour me faire piloter un moment.
Trop cool !!! J'avais ce jour-là, goûter au stress joyeux du décollage, du vol et de l'atterrissage. Ce n'est pas trop bon ça ?????
Cette expérience heureuse, m'a amené à vouloir apprendre à voler. Je me suis intéressé à savoir comment et où je pouvais me renseigner. C'est comme cela que j'ai appris qu'il existait des écoles labellisées FFVL.
C'est à l'école de la Colmiane dirigée par Gilbert Bico que je me suis adressé pour convenir d'un stage d'une semaine en juin 1999. Puis j'ai continué une saison entière avec un forfait de 40 vols. C'était le début d'une nouvelle passion: le Vol libre.
Depuis, et après avoir pratiqué d'autres écoles, je pense être devenu un pilote autonome qui a grand plaisir à voler dans le 06 où de fabuleux sites de vol libre s'y trouvent. Occasionnellement, je m'évade vers d'autres horizons pour m'enrichir de ce que le milieu m'offre, me fait découvrir et apprendre.